L’année dernière, mon collège Brent Black a fait part de son avis sur les pilotes d’impression universels (UPD). Le sous-titre de cet article « How universal are they really? » donne un aperçu de la conclusion générale, mais le sujet est plus complexe qu’il n’y paraît.
En bref, le concept d’un pilote d’impression vraiment universel est attrayant pour beaucoup de personnes différentes, pour une multitude de raisons. Pour les utilisateurs, les UPD proposent de pouvoir « juste imprimer » et de choisir parmi une liste d’appareils différents sans peine. Pour les administrateurs, cela signifie moins de pilotes d’impression à installer, à personnaliser et à mettre à jour...ce qui se traduit par moins de complexité et par une charge de support moins élevée.
Malheureusement, les UPD garantissent rarement tous les avantages qu’ils promettent. La plupart sont créés par des fabricants d’imprimantes et sont faits pour tirer avantage des fonctionnalités du matériel de leur propre entreprise. Même si certains proposent une fonctionnalité complexe concernant le nombre de fonctions prises en charge, ils s’utilisent avec une vaste gamme de modèles d’imprimante qui exclut les appareils d’autres vendeurs (pour raisons évidentes). A contrario, quelques UPD proposés par certains fabricants d’imprimante visent à élargir la prise en charge de beaucoup d’appareils de vendeurs, mais ils ne sont pas capables d’exploiter les fonctions uniques de chaque imprimante.
Le pilote d’impression universel de LRS entre en jeu
Les clients adorent l’idée d’un pilote d’impression vraiment universel, c'est pour cela que LRS a récemment présenté son propre UPD qui vise à combler les lacunes des fonctionnalités. En quoi l’UPD de LRS est-il différent ? Notre intérêt pour les véritables exigences d’impression pour l’entreprise, notre engagement pour des normes ouvertes, et notre compréhension du fonctionnement du processus d’impression de l’entreprise nous ont permis d’adopter une approche différente.
Du point de vue de l’utilisateur, l’UPD de LRS fonctionne comme tous les autres pilotes Windows. Une interface organisée par menus permet à l’utilisateur de spécifier les options ordinaires telles que le nombre de copies à imprimer, la taille de papier à utiliser, l’impression recto ou recto-verso, la couleur ou le monochrome, etc. Il peut aussi choisir le type de papier, la résolution, et l’inclusion d’un filigrane ou d’un tampon sur les pages, et d’autres options avancées. Avec l’UPD de LRS, la principale différence n’est pas ce que l’utilisateur voit, mais ce qui se passe dans les coulisses. Au lieu de générer les flux de données prêtes pour l’impression sur un bureau Windows, le pilote LRS travaille en duo avec le logiciel de gestion d’output VPSX®. Ensemble, le pilote et le serveur VPSX convertissent le document en flux de données prêtes à l’impression qui utilise les capacités de l’imprimante de destination sans que l’utilisateur soit conscient des légères différences entre les fournisseurs d’imprimantes qui proposent ces fonctionnalités.
Cela se reflète dans la simplicité de l’interface de l’utilisateur de l’UPD de LRS.
Par exemple, une entreprise se sert peut-être de la solution de pull printing de LRS (MFPsecure), grâce à laquelle un utilisateur envoie un travail d’impression qui peut être récupéré plus tard sur n'importe quel appareil. Avec l’UPD de LRS, l’utilisateur peut demander que le document soit agrafé et envoyé à un PERSONALQ. Lorsque l’utilisateur s’authentifie sur l’un des nombreux périphériques multifonction disponibles (chaque appareil peut provenir d’un fournisseur d’imprimantes différent), le logiciel VPSX s’assure que le document est agrafé correctement. Si l’appareil est en panne ou non disponible, l’utilisateur peut alors utiliser un périphérique multifonction d’un fournisseur différent qui dispose de la fonction agrafage et peut imprimer le document. Sans l’UPD de LRS, il est possible que l’utilisateur ait besoin de soumettre le travail d’impression avec un pilote différent.
L’UPD de LRS valorise les environnements dans lesquels le pull printing n’est pas utilisé (ex : le logiciel VPSX imprime directement avec les appareils). Par exemple, les travaux d’impression peuvent être redirigés automatiquement d’une imprimante à une autre, avec la certitude que le document sera au bon format quel que soit le fabricant de l'imprimante de destination.
L’UPD de LRS soulage également les environnements de bureau virtuel de plusieurs façons. Tout d’abord, l’UPD de LRS est un pilote relativement léger qui se déploie facilement. Ensuite, l’UPD de LRS transmet une quantité réduite de données d’impression au système VPSX à la différence des UPD de fournisseurs. De même, lorsque vous utilisez le PostScript, le système VPSX envoie moins de données à l’imprimante car VPSX est capable de compresser les données d’impression PostScript.
L’UPD de LRS est-il le premier pilote d’impression vraiment universel ? Je vous laisse le soin d’en débattre avec Brent Black. Mais si votre entreprise cherche à réduire le nombre de pilotes d’impression que vous devez déployer pour vos utilisateurs Windows, XenDesktop ou XenApp, c’est peut-être ce qu'il vous faut.